Rencontre pas si Banale [ Libre ]

C'était le Week-end, ces deux petits jours avaient une importance pour les Lycéens, ils signifiaient qu’il n’y avait pas de cours, comme deux jours de vacances. Pour moi, c'était tous les jours les vacances, je n'allais au lycée que pour me distraire en fin de compte. J'étais chez moi, allongée dans mon lit, perdue dans mes pensées, dans mes 658 ans de vie en tans que morte. En fin de compte, je n'avais pas fait grand chose. Mis à par courir après quelqu'un pour m'amuser, me faire des ennemies, entrer dans les coups foireux d'une de mes amies, de me rebeller contre celui auquel je courrais après ... Pour un peu je me ferrais presque pitié tiens T.T .

Prise d'une soudaine envie de sortir, je me levai de mon lit et filai à la douche, délaissant ma nuisette pour préférer le nudisme pour me laver. Je pris ma douche, attrapai une serviette que je mis autour de ma taille, je marchai jusqu'à ma chambre, mon armoire plus précisément, en me séchant les cheveux avec une deuxième serviette. Je balançai mes deux serviettes mouillées sur mon lit et enfilai des sous-vêtements en dentelle noir avant d'enfiler une petite robe de la même couleur que je m'étais achetée il n'y a pas longtemps, après avoir passée plus de trois jours à la regarder à travers la vitrine. Je me demandais encore pourquoi est-ce que, dès que je l'avais vu, je ne l'avais pas achetée, ce n’était pas le manque d’argent qui m’en avait empêché en tout cas ! Surtout que ce vêtement m'allait parfaitement bien ! Son noir m'amincissait et faisait ressortir mes formes, elle m’arrivait un peu au dessus des genoux et rendait ma silhouette encore un peu plus fine. J'enfilai des petits escarpins noirs pour aller avec l'ensemble et je retournai dans ma salle de bain, me passai un brin de maquillage – Eyeliner, mascara, crayon noir- et entrepris de coiffer et de démêler ma crinière chocolat avant de la lisser. Puis j'enfilai ma petite veste en cuir noir qui allait avec ma tenue, sortis mes cheveux prisonniers entre ma veste et ma robe, et sortis de chez moi.

Je marchai depuis quelques temps, cherchant quelque chose à faire. Mon envie de sortir, de faire de nouvelles rencontres, était toujours présente, mais je ne savais pas bien quoi faire. J’étais arrivée au croisement de rues et j’allais tournée dans une d’elles quand je rentrais dans quelqu’un et me retrouvai les fesses par terre, et pas tendrement. Je grimaçai sous le coup de la douleur dans un os, je commençais à le ressentir que je n’avais pas bu la moindre goutte de sang depuis deux-trois jours. Je me redressai en me frottant discrètement les le postérieur et regardai la personne que j’avais bousculée avant de lui tendre la main pour l’aider à se relever.

- Excusez moi, je ne regardais pas où je mettais les pieds.